Club Africain : Deux camps s'opposent
Actuellement, deux camps semblent s’opposer en coulisses au sein du Club Africain, dans ce qui s’apparente à une lutte d’influence autour de l’avenir du club.
Après une saison une nouvelle fois décevante, malgré de grandes attentes en début d’exercice, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une refonte en profondeur de la gestion du club.
A la tête de ce mouvement réformateur, l’investisseur américain Fergie Chambers s’impose comme une figure montante, déterminée à rompre avec les anciennes pratiques de gouvernance.
Soutenu par une large frange des supporters, Chambers préconise un audit externe et indépendants des finances du club, une évaluation rigoureuse de la performance des joueurs par des experts, ainsi que le départ de tout élément ne répondant pas aux exigences techniques, indépendamment de son statut au sein de l’équipe première.
Affirmant sa volonté de consentir à d’importants sacrifices financiers dans les saisons à venir, Chambers conditionne toutefois son engagement à une rupture claire avec toute forme d’ingérence extérieure dans les affaires du club.
Face à cette vision réformatrice, certaines figures historiques du Club Africain manifestent une certaine réticence au changement.
Certaines d’entre elles redoutent de perdre leur influence dans les processus décisionnels, tandis que d’autres expriment la crainte de voir se reproduire le scénario d'anciens présidents, dont les investissements massifs avaient été suivis d’une grave crise financière.
Dans ce contexte de tensions, des tentatives de médiation seraient actuellement en cours afin de rapprocher les deux camps. L’objectif : parvenir à la mise en place d’un nouveau comité directeur à même de relever les défis à venir, avec une base financière solide permettant d’atteindre les ambitions du club.
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