Ligue des Champions : le PSG écrase l’Inter et décroche enfin son Graal

Le Paris Saint-Germain a vécu, ce samedi soir à Munich, la plus belle soirée de son histoire européenne. En survolant la finale de la Ligue des Champions face à un Inter totalement dépassé (5-0), les Parisiens ont offert à leur club la première Coupe aux grandes oreilles de son histoire, au terme d’un match à sens unique.

Dès les premiers instants, le PSG a imposé un rythme infernal. Désiré Doué, déjà très en vue, sert parfaitement Achraf Hakimi pour l’ouverture du score dès la 12ème minute.

Les Parisiens, sûrs de leur force, ne laissent aucun répit à une équipe intériste fantomatique. Huit minutes plus tard, Doué, omniprésent, double la mise sur un contre éclair mené par Dembélé et Kvaratskhelia (20 mn).

La première période est une démonstration de maîtrise collective : 59% de possession pour Paris, 7 tirs cadrés contre un seul pour l’Inter, 432 passes réussies contre 290 pour les Italiens. L’Inter, totalement inoffensif, ne parvient pas à inquiéter Donnarumma, qui ne réalise son premier arrêt qu’à la 76ème minute.

Au retour des vestiaires, la physionomie ne change pas. Paris continue de dérouler, multipliant les occasions franches. Désiré Doué, encore lui, s’offre un doublé à la 63ème minute après une contre-attaque menée par Vitinha et Dembélé. Sa frappe au premier poteau ne laisse aucune chance à Sommer (3-0).

Remplacé sous l’ovation du public à la 65ème minute, Doué quitte la pelouse avec deux buts et une passe décisive, à seulement 19 ans. Un match monumental qui marque déjà l’histoire du club.

L’Inter, sonné, encaisse un quatrième but à la 73ème minute. Lancé dans le dos de la défense par Dembélé, Kvaratskhelia ajuste Sommer d’un plat du pied gauche, scellant le score d’un chef-d’œuvre collectif (4-0).

Les dernières minutes voient Barcola et Kvaratskhelia manquer de peu d’alourdir le score, tandis que Donnarumma réalise enfin une parade devant Barella, unique éclair italien d’une soirée à oublier pour les Nerazzurri.

A la 86ème minute, le festival parisien de la soirée est clôturé par le jeune Senny Mayulu qui vient tromper Sommer d'une belle frappe.

Jamais le PSG n’avait semblé aussi fort, aussi serein, aussi prêt pour conquérir l’Europe. Cette victoire, acquise avec brio et autorité, fait entrer le club de la capitale dans une nouvelle dimension.

Les hommes de Luis Enrique, portés par un Doué exceptionnel, auront dominé de la première à la dernière minute une finale à sens unique, offrant au Paris Saint-Germain le plus beau des trophées.

Ce triomphe, salué par toute la ville et les supporters massés sur les Champs-Élysées, restera dans les annales comme le match de la maturité, de la consécration et du rêve enfin accompli.

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