Ligue 1 : Une valse des entraîneurs après dix journées seulement

La saison 2024-2025 de Ligue 1 tunisienne n’a pas encore atteint le tiers de son parcours que les bancs de touche ont déjà connu une véritable hécatombe.

Après seulement dix journées, plusieurs clubs ont procédé à des changements d’entraîneurs, certains à plus d’une reprise, illustrant une instabilité chronique dans le championnat tunisien.

Pas moins de huit formations sur seize ont déjà changé d’entraîneur depuis le coup d’envoi du championnat. Le record de volatilité revient à l’Olympique de Béja, qui a connu trois techniciens en dix journées : Wajdi Bouazzi, Skander Kasri puis Hafedh Guitouni.

Le Club Athlétique Bizertin suit la même tendance, avec Sofiene Hidoussi, Fakhreddine Jaziri et Chokri Béjaoui qui se sont succédé en un temps record.

L'Etoile du Sahel, l’expérience de Lassaad Dridi n’a pas duré, remplacé rapidement par Mohamed Ali Nafkha pour tenter de relancer une équipe en manque de repères.

L’AS Soliman a également changé de cap, confiant les rênes à Mounir Chihi après le départ de Mohamed Telemçani, tandis que l’US Ben Guerdane a opté pour Karim Dalhoum en remplacement de Nidhal Khiari.

La JS Kairouanaise, pour sa part, est passée de Ghazi Gherairi à Mourad Okbi, alors que l’AS Gabés a choisi de se séparer de Tarek Jarraya au profit de Skander Kasri.

Même l’Union Sportive Monastirienne, pourtant bien placée au classement, a procédé à un changement avec le départ de Montassar Louhichi remplacé par Tarek Jarraya.

Seules quelques équipes semblent épargnées par cette instabilité :

Espérance de Tunis : Maher Kanzari
Club Africain : Faouzi Benzarti
Espérance de Zarzis : Anis Boujelbene
Stade Tunisien : Chokri Khatoui
ES Métlaoui : Imed Ben Younes
JS Omrane : Mohamed Arouri
Club Sportif Sfaxien : Mohamed Kouki
AS Marsa : Ameur Derbal

Ces nombreux changements témoignent de la pression croissante exercée sur les entraîneurs dans un championnat où les résultats immédiats priment sur la stabilité et le projet sportif.

Entre ambitions démesurées, impatience des dirigeants et manque de vision à long terme, la valse des entraîneurs est devenue un mal récurrent du football tunisien.

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